Le Maroc développe une expertise ‘‘exportable’’
La politique royale de construction de barrages, a contribué significativement à la production de l’eau potable, de l’énergie hydroélectrique sans mentionner l’irrigation et la protection contre les inondations. Avec 140 barrages de plus de 18.6 m3 de capacité globale, ces infrastructures s’avèrent d’une utilité vitale lors de périodes répétitives de sécheresse et de pénurie d’eau. Ayant aussi fortifié la stratégie agricole du Plan Maroc Vert et devenant levier du développement global, cette politique a aussi permis de développer des compétences nationales qui exportent actuellement leur savoir-faire et expertise vers d’autres pays souhaitant bénéficier de l’expérience marocaine.
Le Royaume a pour ambition d’atteindre, dans les prochaines années, une capacité de stockage de 30 milliards de m3 d’eaux de pluie et de passer à 170 barrages d’ici 2030.
Le barrage de Bin el Ouidane
Est un barrage marocain situé dans la province d’Azilal (région de Tadla-Azilal), conçu par l’ingénieur André Coyne.
Édifice majeur en matière de construction de barrage, il a une double vocation : la production d’énergie et l’irrigation. Il est considéré comme le plus haut barrage en voûte d’Afrique et le plus grand du Maroc en production énergétique. Outre sa capacité d’irrigation concernant la plaine de Tadla, qui appartient à la plaine intérieure pré-atlasique de la Tadla (3 500 km2), prolongée dans la région de Marrakech-Safi par la plaine des Sraghna. Le barrage a permis de mettre en valeur 69 500 ha de terres fertiles sur 125 km de longueur. La politique du gouvernement marocain au début des années 1960 visait à atteindre l’irrigation d’un million d’hectares. Malgré le grand réseau de barrages, le Maroc est confronté à certains problèmes : la sécheresse, et le remplissage des barrages par la boue, ce qui a une influence sur la retenue des eaux.
Source: Wikipédia